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Les structures sanitaires de Goma améliorent leurs conditions de travail suite à la riposte d’Ebola.

Ebola n’a pas fait que de morts ; sa riposte a également contribué à l’amélioration des conditions du travail desstructures sanitaires dans les zones d’intervention contre cette épidémie. Plusieurs activités qui se font n’étaient pas au rendez-vous avant les activités de la riposte dans les structures sanitaires de Goma. Certaines œuvres portent le nom de leurs initiateurs acteurs de la riposte pour immortaliser leur passage.

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Avant  d’entrer dans plusieurs structures sanitaires de Goma comme au  centre de santé  « MWISA », situé  derrière la paroisse Notre Dame d’Afrique dans le quartier Mabanga Nord dans la zone de santé de Karisimbi une « zone de triage » est bien installée. Ici tous les visiteurs se font prélevés la température, se font enregistrer et se lavent les mainsen vue de prévenir une potentielle propagation des maladies des mains sales.

Cette pratique nouvelle est une bonne habitudepour se protéger contre toutes les maladies, avoue un garde malade trouvé sur place. Cette habitude a commencé avec les activités de la riposte à Goma. Les établissements de santé  ont également bénéficiés  des  dotations  en Kits d’hygiène et de protection, voire l’amélioration des locaux et services offerts dans les formations sanitaires,  reconnaitMoïse LUHAVO, l’infirmier titulaireà ce centre de santé.

 

Un pavillon de reconnaissance

En visitant cette formation sanitaire, tout juste après l’entrée principale un peu à gauche, il est ecrit : « Pavillon Dr. Boniface », ancien Team Lead de la commission Prévention et Contrôle des Infections « PCI »  de l’OMS, reconnu à Goma  pour son expertise averée en la matière. Ce dernier avait demandé la construction de deux salles pour isoler les malades présentant les signes de la maladie à virus Ebola. A son départ, Dr. Mwisa lui-même lui avait dit qu’il donnera son nom à un de ses blocs en signe de reconnaissance à ses initiatives  en vue de l’immortaliser. A part les biens,  un bon nombre des agents de santé  ont bénéficié des plusieurs formations pour améliorer la qualité de leurs prestations.

Moïse LUHAVO, l’IT n’a pas caché sa reconnaissance à plusieurs  visites des équipes de l’OMS conduites pendant ce temps par le Dr. Boniface. « Nous avons été dotées en équipements de Protection Individuelle, « SOPI », car les mains contaminées du personnel soignant est une source de la propagation.

Capitaliser les bonnes pratiques de la riposte

A part la remontée des alertes contre la maladie à virus Ebola dans la zone de santé de Karisimbi, 17 autres maladies sont actuellement reportées par les equipes de la surveillance épidémiologique. Si le centre de triage est important pour le personnel soignant, il est aussi important pour les populations afin de mettre les gardes fous contre toute propagation des maladies.

Curieusement, l’installation de la zone d’isolement avait rencontrée des résistances au centre de santé  MWISA. « Lors de la construction de ce centre de triagenous avons subi des menaces de la population environnante. Celle-ci disait qu’avec l’installation  du centre de triage, nous étions en voie de  confirmer  un cas d’Ebola  en connivence avec certaines organisations engagées dans la riposte  afin  de trouver notre part dans cette lutte qualifiée de business par la majoritédes populations «, renseigne toujours l’IT.C’est ainsi que, parmi  les acquis de la riposte, cette structure sanitaire a amélioré la gestion de déchets, la sécurisation des matériels d’injection du coté PCI, mais le défi reste la communication  vers le grand public de toutes ces activités pour son appropriation.

Rodriguez Kihimba

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