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Porter les mini-jupes sauf au Campus du Lac

Le Campus du Lac est un bâtiment qui regorgecinq institutions universitaires. Parmi lesquelles,l’ISTA_force, souvent accusée d’avoir des étudiants qui auraient l’habitude de revendiquer leurs droits par violence comme l’indique leur NOM. Ces derniers ne veulent pas voir les filles en mini-jupes dans la cour universitaire. Les victimes crient à la violation des droits de l’homme surtout de la jeune fille.

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Au campus du Lac, non loin de l’hôpital CIMAK et du bureau de l’OMS,  une campagne de lutte contre l’habillement des courtes jupes a battu son record,dans la première quinzaine d’avril 2019. Cette campagne a été lancée par les étudiants de l’Institut Supérieur des Techniques Appliquées (ISTA_force). Pendant ce temps, les « filles qui portaient  les mini-jupes n’avaient pas droit d’accéder  à la cour universitaire  du Campus du Lac », dit Kinyumba. Une fois rencontrée, l’étudiante  doit-être refoulée ou déshabillée en public, témoigne tristement une victime, étudiante de l’Unigom.

Voulant prendre fuite,  trois filles ont connues des accidents  non mortels de circulation routière.  Pendant une semaine, les cinq institutions universitaires qui y fonctionnent n’ont pas ouvert leurs portes. Dans le souci de remettre de l’ordre, trois étudiants ont  été  blessés et trois autres arrêtés pour perturbation de l’ordre public par  la Police Nationale Congolaise. Selon le renseignant,  le calme est revenu, après la libération de ces étudiants.

 

Le message  prétendument connu de tous

Le message annonçant l’interdiction du port des jupes courtes était  affiché sur un tableau à l’entrée  du campus. Les initiateurs disent que,  « cette annonce  s’adressait aux étudiantes et aux autorités de toutes les universités  qui se trouvent au Campus du Lac,  afin de prendre des mesures idoines sur cette question ».

Pour eux,les autorités académiques ont appuyé avec enthousiasme cetteinitiative  et pourtant,  ils accusent eux-mêmes l’ancien recteur de l’Unigom, la principale et la plus peuplée  des universités de Kinyumba,Jean Paul SEGIHOBE d’avoir corrompula police pourles faire arrêter, malgré que, l’opération du déshabillage des mini-jupes se déroulait sans aucun incident majeur, se plaignent-ils.

C’est honteux pour  G. K. étudiante  de la faculté de médecine à l’UNIGOM, « lorsque ce sont les seuls étudiants de  « ISTA_force »  qui sont  cités dans ces actes de vandalisme ne respectant pas les considérations  humaines.Ce qu’ils font c’est la violation des droits de l’homme  car les filles sont libres de s’habiller  comme leurs homologues garçons  à condition de se respecter ».Cette étudiante appelle le DG de cette institution  technique  d’imposer sa personnalité  sur ses étudiants pour limiter ce genre de comportement à l’université, qui pourtant c’est un milieu des élites.

 

Mission accompli

Pour confirmer la situation, un de nos reporters  s’est entretenu avec les étudiants pointés du doigt.  Pour eux, « le  chien aboie la caravane passe ». Carleur objectif  a été atteint. Le message était  que, l’étudiante  sache bien s’habiller à l’université et  qu’elle ne puisse imiter aveuglement  ce qui vient de l’Europe, se félicite Franck MUBAWA, un des initiateurs, qui  reste confiant en encourageant ses camarades qui ont appuyé cette initiative bénéfique pour tous les étudiantset admirable par l’opinion  publique.

 

Pour lui,l’irresponsabilité de la jeune fille veut se dégrader de plus en plus  par son habillement trop séduisant, qui  est la principale cause de leur protestation. L’université est un haut lieu,un endroit de perfectionnement d’idées où les gens viennent apprendre le comportement digne afin de mieux prépare leur carrière professionnelle, à  ne pas confondre à un bar où l’on vient à moitié nue pour chercher des clients, conclutFranck, qui interpelle aussi les autorités académiques de prendre en compte cette question.

Jean-Clovis Kambale  

 

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