Gratuité de l’enseignement : « les écoles de Gomaen grève »
Ce mardi 1er octobre 2019, un bon nombre d’écoles n’ont ouvert leurs portes. Apres un seul mois des cours, les élèves des écoles de Goma ont séché les cours parce que,les enseignants n’ont pas encore obtenus leur prime promue par le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi.
Il est 10 h00 à Goma, c’est le temps de la récréation dans bon nombre d’écoles. A l’’Institut MAJENGO, une école conventionnée protestante, se trouvant dans la commune de Karisimbi où nous avonsconstaté le retour de certains élèvesvers leurs domiciles. Pendant que, d’autres sont en salle seuls sans enseignants en train de faire leurs devoirs et d’autres encore en pleine répétition musicale des chansons religieuses. Par curiosité, lorsqu’on regarde au balcon du grand bâtiment de l’école, on aperçoit les enseignants, regroupés en train d’échanger énergiquement sur leur situation salariale.
Pourquoi les enseignants sèchent les cours ?
Nous avons approché un de ces professionnels de la craie qui s’est expliqué en ce terme.
« Cette mesure remonte de la proposition du Syndicat des écoles conventionnées protestantes. Malgré la bonne fois des enseignants, qui ont accepté de donner cours gratuitement durant tout un mois. Par curiosité, la présidence, qui nous promettait le paradis nous a envoyé des miettes sans vouloir donner le chiffre exact ».
Notre source déplore tout de mêmeque, la décision de la gratuité de l’enseignement a été prise sans tenir compte de tous les contours dont les infrastructures, l’effectif des personnels, les enseignants non mécanisés…
Les enseignants restés sur leur soif
La déclaration politique de la gratuité de l’enseignement constituait un ouf de soulagement pour les parents. Malheureusement, les enfants qui avaient déjà remplis les écoles publiques rentrent à la maison sans espoir de reprendre les cours.
« Nous avions bien accueilli cette nouvelle de la gratuité. Nous pensions que le président a compris le souci des plusieurs parents ; Celui de Prendre en charge la prime des enseignants»,se souvient tristement maman Yvonne Masika, mère de plusieurs enfants à l’école secondaire.Il s’observe que les premiers perdants de cette situation de grève illimitée dans le temps sont les enfants sans moyens d’aller dans les écoles privées.
Cette situation de grève risque de perturber le calendrier scolaire et les enfants sont exposés à toute convoitise suite au manque d’occupation. Ce qui rassure est qu’à la 74eme session des Nations Unies, le président de la République a promis le monde sur l’effectivité de la gratuité de l’enseignement de base, qui est la première des priorités sociales de son mandat.
Albert et Rodriguez