C’est en dehors de la fiscalité que l’Avenue de la Petite Barrière est construite par les exploitants artisanaux de sable lavé de la ville de Goma. Ces derniers ont signé une convention de leur participation financière au développement de la province depuis le 30 décembre 2021 avec le Gouvernement Provincial, en présence de tous les services travaillant dans le secteur minier artisanal au Nord-Kivu.
« Cette convention vient renforcer, non seulement l’organisation, mais aussi la règlementation de la commercialisation des sables lavés dans la ville de Goma pour une durée indéterminée », déclare Me. David Kamuha, Conseiller du Gouverneur Militaire en matière des mines et finances, le jour de la signature de la convention à la participation financière des exploitants artisanaux des sables lavés au Gouvernorat de province.
Selon lui, l’exploitation des sables prend de l’ampleur dans la ville de Goma, mais ne contribuait pas efficacement au développement de la province, alors qu’elle génère beaucoup de revenus. C’est pourquoi ajoute-t-il, l’autorité provinciale décide de l’encadrement de ce secteur afin qu’il contribue effectivement aux actions de développement de la Province.
Les conclusions comme leurs contributions
En dehors de toute fiscalité, il a été conclu ce qui suit :
• le sable importé du Rwanda paye désormais quarante-cinq (45) dollars au total par camion benne de 20 tonnes de sable répartis de la manière suivante : (25$ à la province, 20$ à la marie, en dehors de toute fiscalité.
• Le sable extrait du Lac-Kivu en Province du Nord-Kivu, paye au total vingt (20) dollars par barge, hors taxe de la DGNR-NK et autres services.
• le sable noir de Sake/Masisi paye 1 $ par camion benne de 6 tonnes de sable, pour les membres reguliers de l’association et 0.5 dollars pour les chauffeurs occasionnels.
• Et le sable en provenance du Sud-Kivu paye vingt (20) dollars par barge de sable déchargé au port de Kituku.
Pour le conseilleur du Gouverneur militaire, cette convention vient également règlementer ce secteur qui était victime de la perception illégale orchestrée par certains exploitants. Certains exploitants pensent par contre que cette taxation est exorbitante comparativement à d’autres car leurs produits sont volumineux, mais moins couteux que les pétroliers par exemple.
Ils se réjouissent tout de même de cet encadrement, c’est pourquoi leur contribution financière est volontaire pour leur participation au développement de la ville, à l’instar des pétroliers dans la modernisation de la voirie urbaine de Goma; le souci ardent de Me. David Kamuha , conseiller du Gouverneur Militaire dans ce secteur.
Flambeau de l’Est