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Les attentes de la jeunesse dans la restauration de la paix et la sécurité en R.D.Congo !

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C’est la thématique principale qui a été au cœur de la conférence scientifique animée ce samedi 25 mai 2024 à l’Université des Martyrs du Congo, « UNIM-RDC » se trouvant en ville de Goma dans la Province du Nord-Kivu, coté Est de la République démocratique du Congo.

Cette conférence a connue la participation active des étudiants et la présence effective des autorités académiques de l’Universités des Martyrs du Congo, endéans plus de deux heures environs intercalées des SLAM et HUMOURS pour recaler les participants.

Dans son mot d’ouverture, le Secrétaire Général Académique de l’UNIM, le Professeur docteur, Louis Akilimali salut la participation de tout un chacun avant d’appeler les participants d’être des partisans de la paix. Cette autorité académique a été le premier conférencier en développant le sous thème : « ce que l’université attend des jeunes étudiants ». 

Les cinq piliers

Le Docteur AKILIMALI a dressé cinq piliers essentiels que les jeunes étudiants doivent développer pour contribuer à la recherche de la paix et la sécurité dans nos entités, il s’agit notamment de : « la Participation ; La protection, La Prévention, Le Partenariat, Le Désengagement et la réinsertion ». 

Pour le pilier de la prévention, explique l’autorité académique, les jeunes doivent créer des plateformes des médias pour permettre la libre expression face aux problèmes sécuritaires en y proposant des pistes des solutions durables.

Pour clore son speech, le PROF Akilimali a appelé les étudiants d’être « des alliés incontournables dans la quête de la paix et de La sécurité au pays ». 

De son côté, Johnson ISHARA, expert en matière de gouvernance sécuritaire et envoyé spécial du Prof ALISA Job a, entretenu les participants à bien jouer leur rôle pour contribuer à la sécurisation de la ville de Goma d’une manière particulière. Cela, en intensifiant la collaboration des tous avec les autorités sécuritaires, en dénonçant tout mouvement suspect et en définissant ensemble les stratégies nécessaires pour lutter contre la diffusion des informations et images erronées, par exemple. 

Cultiver la non-violence

La troisième intervention est celle de Madame MAGGY Malagano Omari, enseignante de carrière et Program Manager au Centre des Dependants des Martyrs, qui a pour sa part exhorté les participants à bien savoir gérer les conflits.

Madame Maggy Malagano plaide la non violence pour faire la paix.

Pour elle, cela est possible que si « nous arrivons à calmer nos sentiments personnels face à un problème pour cultiver la paix tout en privilégiant nos intérêts ». Car dit-elle ; « Nos attitudes malsaines devant un conflit intensifient le problème. Nous devons choisir une voix pacifique, celle de la non-violence », conclut-elle.

Dans le même cadre, le quatrième intervenant, le Chef de travaux John Mutayongwa développe le sous thème : « éviter les actes violents et à voir les choses dans les perspectives positives et cela en favorisant les points communs qui nous unissent. »

En cette grande journée scientifique, les participants n’ont pas mâché leur sentiment de satisfaction vis à vis de cette conférence qui selon eux a été bénéfique pour eux pour le partage de connaissances aux étudiants et à certains enseignants qui ont répondu présents à cette cérémonie scientifique.

La cérémonie s’est clôturée par la remise des brevets d’encouragement non seulement aux panelistes, mais aussi à certains participants comme le Professeur Job Alissa (chargé de recherche), le Professeur Louis Akilimali (chargé des affaires academiques), Sammy Kitumaini (le conseiller principal du Recteur) …et plusieurs étudiants dont le représentant des peuples autochtones à l’Université des Martyrs.

Pour rappel, cette conférence a été organisée par le comité des étudiants de l’UNIM en collaboration avec le Projet Transfrom.

KOMBI Elie, (étudiant L2 SIC)

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