Fermer les églises illégales, l’une des décisions qui combat les causes de la répression violente de la marche anti MONUSCO à #Goma.
Dans les églises se cachent des personnes avec un casier judiciaire trop surchargé, comme Ephrem Bisimwa, qui a été à la tête d’un mouvement rebelle à Bukavu et a tenté de prendre le chef-lieu de la Province du Sud-Kivu. Mais comme les congolais oublient vite, ils l’ont cru en recrutant plusieurs dans son mouvement mystico-religieux.
Après les enquêtes préliminaires de la délégation ministérielle venue de Kinshasa, Peter Kazadi, chef de la délégation déclare les décisions suivantes :
- Rappel immédiat à Kinshasa du gouverneur Militaire du Nord-Kivu Constant Ndima pour consultation.
- Suspension de deux officiers de la police et leur rappel à Kinshasa. Il s’agit du P2 et P3 de la police.
- Organisation des obsèques du policier tué par les manifestants.
- Prise en charge des obsèques de toutes les victimes.
- Libération de tous les militants des mouvements citoyens appréhendés à l’occasion des événements qui se sont déroulés.
- L’identification de toutes les églises évoluant dans l’ensemble du Nord-Kivu et fermer celles non en règle.
Ephrem Bisimwa premier responsable
Ses adeptes l’appelaient pourtant prophète, donc un homme de Dieu, oubliant les principes divins : « donner à Dieu ce qui est à Dieu et à César ce qui est à César ». Ou encore « l’autorité vient de Dieu ». Car ce prophète s’est révolté contre l’interdiction des autorités légalement établies qui n’ont pas autorisé ladite manifestation, craignant l’infiltration de l’ennemi dans les rangs des manifestants.
Ce prophète a oublié qu’il était à la tête d’une incursion armée à Bukavu, le 3 novembre 2021, ce qui peut se lire sur cet article du Journal le Soir de la Belgique.
« RD Congo : Bukavu attaquée par un nouveau mouvement rebelle aux accents nationalistes[1] ». Ces inconnus ont hissé un drapeau où on lisait « Action pour un Congo nouveau ». Bilan de l’incursion : six morts parmi les assaillants et trois parmi les forces de sécurité.
Parmi les causes la dégradation des routes et de l’environnement en général, la rancœur à l’égard de Kinshasa, une capitale distante et budgétivore, était depuis longtemps perceptible à Bukavu. Vous pouvez lire cet article à font sur ce lien du journal le Soir de Colette Braeckman
Voici ce qui justifie la responsabilité civile des dégâts énormes observés dans la manifestation de cette église mystique aux origines traditionnelles.
Éric le Rouge
[1] Journaliste au service du Monde , Colette Braeckman , Publié le 3/11/2021 à 17:58 Temps de lecture: 3 min