Walikale: Par l’exploitation minière industrielle, Walikale pourra se développer

Walikale: Par l’exploitation minière industrielle, Walikale pourra se développer

Le Ministre Provincial des Mines, le Prof. Anselme Kitakya a conduit un point de presse vers la fin d’Avril dernier, dans lequel, le responsable de la Société Alphamin a montré l’importance de l’exploitation minière industrielle au détriment de l’artisanale. La première contribue au développement socioéconomique des populations locales et du site d’exploitation. De cette manière, Walikale peut espérer à un quelconque développement.

Le ministre Provincial de mines dans sa conférence du 29 Avril 2017

Walikale, un des territoires de la province du Nord-Kivu, est connu pour ses richesses minières et l’extrême pauvreté de sa population. Le territoire compte aussi un nombre important des groupes armés qui ne permettent pas la validation de certains sites miniers. Par ailleurs, l’exploitation minière qui se pratique est artisanale, qui aide les artisanaux de creuser les minerais pour leur survie. Pendant que, la société Alphamin propose une exploitation industrielle qui peut contribuer au développement de la région en engageant une main-d’œuvre locale, en construisant des routes et des hôpitaux, voire même, en payant les taxes et redevances minières, explique Richard Robinson, Directeur Général d’Alphamin.

Toutes ces révélations ont été faites au point de presse conduit par le ministère provincial des mines, accompagné des responsables de certaines sociétés minières travaillant au Nord-Kivu dont Alphamin, le président Provincial de la société civile et d’Yvette Mwanza, de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), secteur des mines. La société Alphamin n’est pas encore arrivée à la phase d’exploitation. Mais elle enregistre déjà des réalisations visibles pouvant espérer à un quelconque développement du territoire de Walikale.

Des actions d’Alphamin

Une route longue de 32 kilomètres entre Logu-Bisie a déjà été construite. Elle permet l’ouverture de Bisie au monde. Le tronçon Masisi-Walikale, reste le défi prioritaire pour Alphamin, explique le directeur général. Depuis 2012, la société a déjà dépensé 60 000 000$ dans la réalisation du site de Bisie, 600 personnes à majorité des natifs du milieu travaillent et sont payées par la société… «Cette fois-ci les habitants de Walikale doivent profiter d’investir chez eux, pour parler développement dans ce coin de la province », estime un habitant de Goma.

Pour Alphamin, ce qui constitue encore un blocage, c’est la présence des artisanaux dans le site de Bisie. C’est pourquoi Thomas D’Aquin Mwiti, président provincial de la coordination de la société civile interpelle ces artisanaux en disant que, « actuellement la présence de ces artisanaux est illégale car la société est protégée par un titre. Ceux qui veulent exploiter les minerais doivent aller dans d’autres sites miniers se trouvant autour de Bisie », faisant allusion à Ndingala, Mubi et autres.

Il est important de signaler que, Alphamin est une société de droit congolais, immatriculée dans la province du Nord Kivu, « Alphamin Bisie Mining », (SA ABM), qui est une filiale du groupe Alphamin ressources Corporation (AFM). Le capital social est reparti entre ABM, le gouvernement de la RDC, industrial développement corporation du gouvernement de la République Sud – Africaine, un fond privé Américain de financement et plusieurs autres partenaires privés.

Perspectives

Avec sa mine de Bisie, l’une de plus grandes et riches réserves mondiales de la cassitérite, la société Alphamin deviendra un catalyseur, non seulement de l’économie de la province, mais aussi un grand contribuable à l’aspiration d’un Congo émergent, pense son responsable. Pour lui, à l’horizon 2019, la production d’étain de la RDC va doubler : 10 000 tonnes par an pendant 12 ans. La plus grande promesse attendue par la population de Walikale c’est la construction de la route entre Masisi et Walikale pas dans une échéance de 25 ans comme s’était prévu dans le contrat, selon les ONG de la société civile et l’octroie d’une partie du site aux creuseurs artisanaux pour éviter tous malentendus entre ces deux protagonistes.

                                                                                                  « Flambeau de l’Est »

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