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Les conclusions des assises d’élaboration de la Politique Nationale de l’Énergie !

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Dans un atelier de 4 jours tenu en début septembre dernier, les organisations de la société civile travaillant dans le secteur de la défense de l’environnement se sont réunies à Lubumbashi pour discuter sur les méthodes et stratégies à mettre en place de la Politique Nationale Énergétique en République Démocratique du Congo.

L’objectif pour ces organisations est de bousculer le Gouvernement Congolais pour qu’il puisse faire accéder la population à l’énergie. Ces organisations se sont données la tâche de travailler pour l’intérêt de la communauté, de cette manière, elles joueront leur rôle des leaders communautaires.

Elles se sont également données l’obligation de contribuer au développement des communautés à travers leurs plaidoiries dans le secteur de l’énergie, étant le catalyseur du développement tant au niveau social qu’économique. « Les plaidoiries de la société civile ne doit pas être utilisées comme une propagande politique mais comme une dynamique communautaire axée sur les activités de la base », a dit l’organisation partenaire, le financier de cet atelier.

Rôle de l’atelier de Lubumbashi

L’atelier de Lubumbashi avait comme rôle de préparer une feuille de route sur la programmation des actions et la production des outils nécessaires pouvant aider les activités de plaidoirie à l’énergie pour tous. Ces assises étaient aussi une façon d’amener la population à participer au débat en donnant son point de vue dans la réalisation du projet de l’énergie au pays.

Le soubassement juridique de la démarche de ces organisations de la société civile c’est la Loi Suprême du pays qui consacre à son article 48 que, « tout Congolais a droit d’accès à l’électricité ». Selon Olivier Ndoole, Secrétaire Exécutif de ACEDH, la seule organisation de Goma participant à ces assises, « le Gouvernement doit faire de cette promesse constitutionnelle, une réalité ».

Un atelier multi thème

Cet atelier de Lubumbashi avait comme thème principal : « Développement des outils pour les consultations des Organisations de la Société Civile et Communautés des 24 villes sur la Politique Énergétique de la RDC ». Cependant, pour les quatre jours plusieurs sous-thèmes ont été abordés.

Au courant de la première journée, les participants ont effectué l’état de lieu de l’accès à l’énergie à travers le pays. La matière de la deuxième journée a tourné au tour de deux types des sources d’énergies et les différentes approches d’électrification. Ce sont les énergies fossiles, qui ne sont pas renouvelables, mais épuisables et les sources d’énergies renouvelables, qui sont inépuisables dans le temps, c’est par exemple : le soleil, le vent, l’eau, la géothermie, etc. Pour ce qui est des approches d’électrification, elles peuvent être centralisées (Réseau National) ou décentralisées (les extensions du réseau…).

La troisième journée s’est attelée sur le fonctionnement du secteur énergétique en RDCongo. La dernière journée a été réservée à montrer le rôle que peut jouer les autorités politiques et administratives dans la mise en place d’une politique énergétique.

Pour la facilitatrice ce qui compte c’est la volonté politique qui peut pousser les autorités au niveau local à s’investir dans les initiatives de créer des mini projets afin de réduire le taux élevé de manque d’électricité au pays.
Cet atelier a été financé par « 11 Hour Projet », sous le consortium des organisations de la société civile , piloté par CORAP.
Bruno Wasakundi

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