Bien qu’impopulaire, la suspension des extensions du« CEPROMADE », décision parfois salutaire!

Bien qu’impopulaire, la suspension des extensions du« CEPROMADE », décision  parfois salutaire!

Le Ministère de L’Enseignement Supérieur et Universitaire a décrété la fermeture des extensions de l’Université de CEPROMAD, le 30 septembre 2021. Cette fermeture des extensions du CEPROMAD dans l’arrière-pays suscite des réactions contradictoires.

Selon la décision du ministre Nzangi, « l’Etat Congolais avait agrégé, la seule Université du CEPROMAD « UNIC-Kinshasa-Masina », les extensions fonctionnaient ainsi en violation des textes régissant l’ESU notamment ceux interdisant la pratique des extensions, des succursales et auditoires délocalisés, stipule cette décision jugée parfois méchante, mais salutaire pour une certaine crème intellectuelle.

Le courageux ministère de l’ESU a décidé de fermer les extensions du CEPROMAD dans les villes de : Bukavu ( Sud-Kivu) , Bunia ( Ituri) , Goma ( Nord-Kivu), Kisangani ( Tshopo), Lubumbashi, ( Haut-Katanga) , Kolwezi ( Lwalaba), Likasi , Kisantu , Muanda, Matadi, Boma, Beni , Righini, Butembo, Bumba-Lisala, Idiofa, et ailleurs.

Cette unique université d’un particulier pouvait avoir plus 96 extensions dans les provinces qui, dans la plus part de cas étaient dirigées par des assistants et des Chefs des Travaux curieusement autoproclamés.

Vu le nombre des extensions, CEPROMAD devenait la première université au pays ayant plus de représentations dans les provinces, pendant que, les enseignants se plaignaient toujours sur les conditions de fonctionnement.

Points de vue contraires
Pour les uns, « bien que douloureux, la décision du Ministre est salutaire. Parce que cette université est venue concurrencer les vraies universités en autorisant à ses étudiants travailleurs de suivre seulement les cours dans les heures vespérales, sans remplir le nombre d’heures prévu par la matière ; et pourtant une exigence universelle pour être appelé universitaire. A la faculté de communication par exemple, cette université inscrivait des gens en deuxième cycle sans avoir présenté les relevés des côtes des auditoires montants (G1+G2+G3). Avec des tels diplômés la concurrence doit être rude sur le terrain car se reconnaissant eux-mêmes complexés ».

Pour d’autres, « UNIC permettait les gens d’étudier en travaillant, en faisait surtout la promotion de la réussite, une fois payé les frais académiques, il était difficile qu’un étudiant échoue, malgré les caprices des enseignants ». Mais aussi cette université contribuait tant soi peu au chômage et à l’oisiveté des plusieurs personnes dont leurs familles dépendaient du fonctionnement de cette université.

Rédaction Flambeau de l’Est

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