Un nouveau mouvement féminin s’engage pour la recherche de la paix au Nord-Kivu !
Le lancement de ce mouvement dénommé : « mouvement féminin intergénérationnel pour la paix et la bonne gouvernance en R.D.Congo » a été fait vers la fin d’octobre dernier.
Les initiatrices sont toutes des jeunes femmes ne dépassant pas vraiment 40 ans, mais bien connues à Goma, au Nord-Kivu, au pays, voire dans toute la région pour leur engagement dans leurs différentes actions sociétales. Cependant, ce mouvement est un peu diffèrent, bien qu’initié par des jeunes femmes comme : Gratias Kibanja Farini, Chantal Faida…, le mouvement intergénérationnel capitalise les acquis des efforts des autres femmes qui ont fait leurs noms, en impactant nos communautés par leurs actions. Mais aussi ce mouvement poursuit comme objectif principal de préparer une nouvelle génération des dirigeants compétents, beaucoup plus responsables et capables de redorer l’image ternie de notre pays.
Ces femmes sont presque furieuses de constater malgré la ratification ou l’adhésion de la RDC aux différentes structures internationales , régionales, voire la promulgation des différents textes nationaux relatifs à la protection des droits des femmes , elles continuent à subir de nombreuses discriminations , surtout en ce qui concerne leur participation dans les instances de prise de décisions à tous les niveaux et plus particulièrement dans les processus des négociations de paix.
C’est pourquoi ces jeunes femmes demandent au Gouvernement Congolais de renforcer leur participation dans tous les processus des négociations de la paix, singulièrement celui de Nairobi pour contribuer à la quiétude des populations du Nord-Kivu, la province meurtrie depuis un temps. Cette demande justifie que, ces femmes sont conscientes de la menace que représente la situation sécuritaire au pays, non seulement pour le déroulement normal du processus électoral, mais aussi pour la stabilisation de la région.
Des recommandations à tous les niveaux
Que la dimension genre soit prise en compte par toutes les autorités du pays dans tous les processus : « électoral comme celui de la pacification ». Dans l’urgence disent-elles que les autorités du pays mettent en place des stratégies visant à accroitre la participation et l’implication des femmes au processus de paix et aux instances de prise de décision à tous les niveaux.
Concernant la guerre au Nord-Kivu ces femmes exigent à la Communauté Internationale de suspendre les différents financements au Gouvernement Rwandais dont elle finance à 50% du budget de ce pays qui soutient un mouvement considéré de terroriste par les autorités du pays. Car la seule punition qui fragilise les dirigeants belliqueux comme celui du Rwanda c’est la guerre économique connaissant aussi la provenance des ressources de ce pays dans la région.
Pour la réussite de leurs rêves, ces femmes conscientisent leurs homologues, surtout les jeunes filles à se soutenir afin que la paix soit une réalité car « l’union fait la force », dit-on.Pour rappel, ce mouvement correspond aux Objectifs 5 et 16 du Développement Durable que prônent les Nations Unies insistant sur l’égalité entre les sexes, la paix, la sécurité et la bonne gouvernance.
Eric le Rouge