Un étudiant de l’Université Catholique de Goma tué dans son cachot à Uvira au Sud-Kivu !

Le défunt s’appelait Ikundji Eddy, étudiant en première licence L1 ancien système à la faculté des Sciences de l’Information et de la Communication SIC. Trop jeune car il a célébré ses 23 ans ce 24 janvier 2022, il dépassé par trois ans la Mission des Nations Unies pour la stabilisation au Congo la Monusco, qui fêté ses 20 ans le 25 février dernier.   

Bien qu’étudiant, je le connaissais  comme  un bon futur écrivain, un poète des talents d’ailleurs lors de mes enseignements il était le secrétaire de rédaction pour tous les travaux en groupe organisés dans leur auditoire de G1 SIC aux enseignements de méthodologie de l’information 1 il y a 4 ans. Il vient de mourir lorsque il est déjà coordonnateur national du groupe artistique Hortensia.org avec comme nom de scène Eddy De Gripol.

Comment est-il mort ?

Personnellement je ne l’ai pas vu il y a des jours, mais selon ses  plus proches comme @Henry par exemple, qui  dit avec peur au ventre de mourir lui aussi que,  « NON, Sa maladie était qu’il était Congolais ».

Très courageux, innovateur, qui voulait toujours entreprendre a voulu faire un voyage pour se chercher un peu de sous pour sa scolarité et ses petites affaires dans la zone minière d’Uvira pour Misisi en Province du Sud Kivu.

Dans un groupe de trois à quatre garçons tous  bien connus à Goma  au Nord-Kivu, ces jeunes qui ne veulent pas vagabonder paraît-il Eddy Ikundji et ses compagnons seront arretés et traités comme des rebelles. C’est ainsi selon les informations recoupées à notre possession, ils seront torturés à mort pour donner des informations sur leur soit disant « complicité aux rebelles » dans cette zone dont ils connaissent un peu mal.

Comme Eddy était brun, toujours propre qui parlait quand il fallait parler, ses blessures physiques comme psychologiques étaient grandes, il s’affaiblissait de plus en plus. C’est ainsi que le pauvre sera mis dans un cachot personnel où sa situation non seulement était devenue grave, mais également n’était pas connue ni par ses collègues ni par les membres de sa famille à Goma.

Réactions des autorités militaires d’Uvira

 Déjà le 24 février denier le Chef de TD Uvira qui disait être à Kinshasa  au téléphone répondra  à la famille que, «  Eddy Ikundji  est souffrant mais détenu aux Services de Renseignement d’Uvira ».  Mais  le  Lundi soir sa famille demande également les nouvelles d’Eddy sans suite.

Arrivé le  Mardi 1er mars en cours  sa famille exige d’avoir des nouvelles précises et c’est là que la prison centrale d’Uvira répondra avec légèreté au téléphone que, « qu’il a disparu et apparemment il a été enterré là-bas » « s’excusant  tout de même de la mort  d’Eddy ». Tout simplement, les autorités pénitentiaires d’Uvira ont promis d’enquêter sur les « circonstances » de sa mort.

Cette nouvelle est tombée comme la soupe dans l’eau à la famille du défunt qui exige très rapidement aux autorités politico-militaires et judiciaires d’organiser une réunion de sécurité pour clarifier la mort de celui dont ils appelaient déjà «  espoir de la famille ».

Les jeunes réunis dans plusieurs organisations de Goma montent au créneau en demandant au président de la République avant toute chose l’arrestation du commandent TD d’Uvira  et le directeur de la prison avant que le corps de leur fils  leur soit remis.

Où sont les amis du défunt ?

La nouvelle de la mort d’Eddy  est arrivée à Goma ce  jeudi 3 mars 2022, vers 10 heures, lorsque sa famille apprend alors qu’il a succombé aux tortures et aucune information précise n’a été donnée sur le lieu où sa dépouille a été enterrée. Concernant ses amis : « Tembo Shambundu, David Chimere ainsi que le reste du groupe »  sont encore incarcérés à la prison d’Uvira, en très piteux état car tous étaient sérieusement torturés.

Les jeunes de Goma  font un appel à tous : « Prions que les autres reviennent sains et saufs chez eux à  Goma au Nord-Kivu car tous ont été torturés lâchement par certains éléments des forces armées de la République Démocratique du Congo, bien connus à Uvira, mais doivent répondre de leurs actes ».   

Cosmas M.