Que les contributions du « Nord-Kivu » soient prises en compte pendant la validation de la Politique Nationale de l’énergie !
Dans un atelier d’échanges de deux jours organisé conjointement par la Division Provinciale du Plan et des Ressources Hydrauliques et Électricité, les acteurs privés et publics travaillant dans ce secteur de l’énergie, sous la modération de la société civile bien expérimentée dans ce domaine ont donné les prioritaires en matière de l’énergie en Province du Nord-Kivu, afin d’enrichir le document final de la Politique Nationale de l’Énergie, déjà en élaboration en République Démocratique du Congo.
Pour Charles Karume Maroy, Chef de Division Provincial du Plan, l’attente des acteurs privés, de l’Administration Publique, des ONG Nationales comme Internationales et du secteur scientifique invités à ces assises est que, « les contributions données par les acteurs du Nord-Kivu se retrouvent dans le document final de la Politique Nationale de l’énergie. De cette manière précise-t-il, les réalités contextuelles régionales donneront à cette Politique Nationale de l’énergie un caractère, non seulement participatif, mais aussi inclusif, en tenant compte des realités de chaque province, où se tenait les mêmes jours cette activité d’enrichissement au draft déjà élaboré de la Politique Nationale de l’Energie ».
Pour le Nord-Kivu
Maître Olivier Ndoole, Secrétaire Exécutif de l’ACEDH (une organisation locale), travaillant dans le secteur de l’énergie et facilitateur de ces assises donne l’apport de la Société civile de l’élaboration à la validation de la Politique Nationale de l’Énergie en R.D.Congo.
« Dans ce processus, la Société Civile a commencé par des consultations avant même l’élaboration. C’est ainsi qu’elle donne ses contributions en termes d’options pour la décentralisation énergétique par exemple. Elle pense également que, le Nord-Kivu donne plus de priorités à l’énergie renouvelable qu’à l’énergie fossile, qui pourra contribuer effectivement au développement local ». Car l’énergie recouvrable est une source énergique propre, abordable, accessible, durable et moins couteuse qui tient compte des conditions environnementales ».
Comme la tendance aujourd’hui est qu’on en train de migrer vers les énergies renouvelables, parce que ajoute Olivier Ndoole il n’y a pas espoir de continuer avec les véhicules à carburant ; bien que cela, le mixe énergétique pourrait être souhaitée, mais qui nécessite beaucoup d’investissements dans le fossile, par contre.
En dépit de quelque politique incitative, politique fiscale pour canaliser le développement des énergies au niveau de la base ; la société civile du Nord-Kivu voudrait avoir une politique nationale de l’énergie qui favorise des énergies qui soient abordable, viable, durable et renouvelable.
Pour Felix Mugisha KAMARI, Chef de Division Provincial des Ressources Hydrauliques et Électricité, « le Nord-Kivu possède plusieurs opportunités en matière d’énergie dont il faut saisir et exploitées dans le seul but de donner accès de la population à l’énergie. On peut construire de barrages, exploiter le gaz, construire des micros centrales dans nos territoires, le souci pour la Division des Ressources Hydrauliques est de donner la chance à tout le monde d’investir dans la production de l’énergie pour que les populations puissent en beneficier à moindre coûts. Car il est dit dans notre constitution, à son Art : 48 que, chaque congolais a droit à l’électricité. Ils en en auront effectivement lorsque tout le monde aura la chance d’y investir parce que l’énergie c’est le socle du développement d’un pays.
Sans énergie il n’y a pas de développement, a-t-il conclut.
Pour rappel, ces assises ont connues l’appui technique du PNUD sur toute l’étendue du pays. En élaborant une Politique Nationale de l’énergie, la République Démocratique du Congo à travers le Fonds National REDD + FONAREDD) s’est engagée dans plusieurs réformes dont celle de l’énergie pour réduire la déforestation, la dégradation de l’environnement et stimuler le développement durable.
Cosmas Mungazi