Malgré ses acquis, le festival Amani contesté et accusé de business
La septième édition du festival Amani de Goma a été objet des plusieurs contestations car accusée de bisiness et de position statique. Pendant ce temps, les organisateurs se felicitent des plusieurs innovations pour cette derniere et pensent que le festivalreste le seulespace vecteur des messages de paix dans cette region pourtant meutrie par des guerres interminables depuis plus de deux descennies.
De contre-champagnes sur les réseaux sociaux aux manifestations de barricade des routes dans certaines rues de Goma, c’est la situation qui a caracterisée l’expression populaire des habitants du chef-lieu de la province du Nord-Kivu contre la production de la 7°édition du festival Amani qui s’est deroulée à Goma du 14 au 16 février 2020.
Sur dix personnes interrogéeshuit (8/10)juraient sur l’enrichissement illicite des organisateurs du festival, ce qu’ils ont appelé:”festival Amanibusiness”. Ces derniers calculaient des probablessommes pouvant entrées dans la caisse du comité organisateur. Toute entrée est conditionnée de la paie d’un dollar (1$).
Innocent Bisimwa, le Directeur General du festival, lors de la conference de presse d’evaluationse felicitait d’ailleurs des succès de cette derniere édition disant, “on a enregistré autour de 40 000 festivaliers”. Pour les manifestants c’est 40 000$ déjà.A cela s’ajoute le nombre des organisations partenaires du Festival, qui ne cessent d’augmenter.Sur la grande affiche, les logos d’une trentaine des organisations sont presentés.
Mais toutes ne donnent pas nécèrement de l’argent mais supportent d’une manière ou d’une autre le festival. Comme la MONUSCO qui soutiendrait la logistique, explique un membre du comité organisateur.
A part la trentaine des organisations se trouvant sur les affiches, sur le lieu de l’evenement, ces organisations se sont aussi procurées des stands apparemant payables. Enentrant sur le lieu de l’evenement, à gauche 29 stands et 22 stands à droite, plus autres vingtaines qui ont servis de debits de boissoin et des restaurants aux festivaliers.
Ces installations payeraient selon leur categorie: “les agences des nations Unies 2500 dollars, les ONGI 1500 dollars, et les organisations locales 500 dollars”. “Seules les ONG hummanitaires, qui ne payent pas”, indique une source proche du comité organisateur.
Decourager les organisateurs
“C’est malheureux lorsqu’il y a des gens specialisés pour decourager les bonnes idées”, declare le vice ministre national de la culture, venu de Kinshasa pour la circonstance et dit repondre avec des larmes aux yeux, aux questions des journalistes sur l’aspect business du festival.
Meme si le Festival pouvait generer de recettes , cet argent ne pouvait pas etre distribué à tout le monde, dit un proche de Bisimwa qui nous a montré des messages des gens qui menacent de mener une action contre le festival , s’il ne donne pas d’argent.
Dans ses propos le ministre dit meme lui n’a pas les moyen d’organiser un festival, pour le faire il faut des partenaires pour payer les billets d’avions des invités, leur restauration , leur deplacement sur place… , ce que le festival Amani fait deja.Approché, un sujet Belge, agent de securité au festival dit qu’il est benevole et lui meme a supporte son billet aller et retour, sa restauration.
Les acquis du festival Amani
Selon le rapport des Nations Unies de 2018, le Nord-Kivu possède 120 groupes armés negatifs qui eccument la quietude et sement la desolation aux populations civiles, qui sont tuées , massacrées jours et nuits. Seul le mois de Janvier 2020 a enregistré 56 personnes tuées dans le territoire de Rutshuru pour ne pas parlé des tueries collectives de BENI.
Dans ce contexte de guerres interminables, “le festival Amani reste le seul vecteur des messages de paix, d’espoir à ces populations qui ont perdu la volonté de vivre”, explique l’ambassadeur de l’Union Europeenne convié à cette messe regionale de la paix et de la culture.
Dans la conference de presse de prelancement du festival Amani, ce dernier estime que, “le festival est un evenement international, le plus grand de toute l’afrique central. C’est également une reference Internationale. Et comme les conflits persistent dans ce coin du pays, “le festival demeure un espace où on peut lancer les messages d’espoir aux differents protagonistes des guerres de la region”.
Dans le meme cadre, le vice-ministre national de la culture venu de Kinshasa pour la cause explique que, « le festival Amani est l’unique opportinuté regionale pouvant vendre une autre image du pays connu pour ses antivaleurs”.
Le vice ministre se rejouit tout de meme de la presence des jeunes qui reflechissent pour vehiculer les messages de la paix, malgré la situation des guerres qui caracterise l’Est du pays. IL estime tout de meme que, la RDC comptabilise plus de 450 tribus, qu’on doit vendre les valeurs au monde à travers le festival Amani.
Autres acquis
Après 7 ans d’existance, le festival Amani prend une allure nationale, voire meme Internationale. Le ministre de la cultures declare que, le festival Amani n’est plus une histoire de Goma, vue son ampleur au pays, il devient un probleme du gouvernement congolais.
A cet effet, il promet un soutien permanentpour les prochaines editionsquidoivent allerloin de Goma ou de BENI pour montrer son caractère national et cela ne changera rien à sa substance.
Pour Didier Awady, artiste Senegalais experimeté de ce genre d’activités, “la jeunesse de Goma, malgré la situation des guerres a droit de s’exprmier à travers les chants et la musique”. Pour Innocent Balume, artiste de Goma qui s’est installé à Kinshasa , trop applaudit par son public estime que, “la paix c’est aussi cette cohesion spontanée entre les fils de la region, qui se rencontre une fois par an à travers le festival Amani, malgré leurs differents“.
Tous autour du festival, innovation, creation à l’entrepreneuriat, message d’espoir sans emploi sans developpement economique on ne peut pas vaincre la guerre, dit l’ambassadeur de l’Union Européenne. Sur 9 projets 4 ont été primés pour cette edition.
A part les messages qu’ils ont lance dans leurs chants, les artistes ont produit un morceau musical commun dans leurs differents ateliers. C’est qui justifie leur cohesion, signe de paix pour cette categorie de population.
Cosmas Mungazi et Rodriguez Kihimba