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Liberté de la presse passe mieux par le professionnalisme journalistique

A Goma comme partout ailleurs, la Journée Internationale de la liberté de la presse se célèbre chaque 03 mai de l’année. Cette journée mémorable pour les journalistes a été commémorée sous le thème : « l’information comme bien public ». Vu les particularités du Nord-Kivu, L’Union Nationale de la Presse du Congo, « UNPC » section du Nord-Kivu en partenariat avec CORACON, Réseau des Radios Communautaires demandé aux journalistes de faire des analyses sur la sécurité des journalistes lors des manifestations publiques. Un exercice combien louable pour les professionnels de l’information.

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Ils sont venus par centaine, malgré plusieurs autres rendez-vous d’information qui ont existé à Goma ce 03 Mai 2021, pour venir célébrer la journée internationale de la presse. Dans la grande salle de l’UNPC, proche de la RTNC/Goma, les journalistes de tous les médias confondus ont suivi tour à tour les mots de : l’UNPC, CORACON, JED et d’un échange fructueux accompagné des témoignages de terrain comme celle d’un correspondant de la VOA, qui a été sauvé de justesse pendant les récentes manifestations publiques de Nyiragongo.

Prenant la parole Jacques Vagheni, Coordonnateur du Réseau des Radios Communautaires, « Coracon » indique que, « cette journée est une journée d’apprentissage pour certains à travers les échanges d’expériences, mais aussi une journée d’évaluation pour ceux qui ont marché sur les principes déontologiques ».

Cet exerce qui ne se fait qu’à Goma a enchanté un bon nombre de journalistes présent à la manifestation qui ont tout simplement exigé une formation de collaboration entre les journalistes et la police sur leur travail lors des manifestations publiques. Pour sa part, l’UNPC représentée par le président de la commission de discipline, Valery Mukosasenge interpelle ses confrères à faire mieux leur travail de journaliste car ils n’ont que ça comme profession ; ils ont alors l’intérêt de la protéger.

Pendant les manifestations il faut tenir compte de

Pour la couverture médiatique des manifestations publiques, les journalistes doivent tenir en compte de plusieurs choses, explique Tuver Wundi, correspondant de Journalistes en Danger « JED » au Nord-Kivu. Pour lui, les journalistes doivent comprendre le contexte de la manifestation avant de se lancer dans la couverture médiatique. Si c’est une manifestation violente, les journalistes doivent prendre des précautions.

Pendant les manifestations publiques : « le journaliste ne doit pas y aller en singleton de peur d’être confondu à un manifestant. Une fois sur le terrain, les journalistes doivent repérer le lieu le plus proche pour se cacher, une fois que ça barde ».

Tuver Wundi ajoute que, « les journalistes ne doivent jamais se retrouver entre les éléments de l’ordre et les manifestants de peur d’être confondus aux manifestants. Mais aussi ils doivent également se faire identifier comme tel à celui qui gère la zone, chef manifestants ou chef des éléments de l’ordre et arriver à collaborer étroitement avec les forces de l’ordre….

Cette cérémonie s’est terminée par un échange des expériences du terrain. Austère Malivika de la VOA a été victime des récentes manifestations de Nyiragonga qui raconté son calvaire tout en donnant quelques conseils pour couvrir les manifestations publiques.

Les journalistes doivent avoir des unités pour faire des appels, doivent prendre les photos lorsque les éléments de l’ordre sont en actions bénéfiques. Mais aussi avoir un habillement clair, contraire à celui des manifestants , mais aussi à celui de la police.
Cosmas Mungazi

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