Les teams leads/PCI adhèrent à la standardisation des mesures de prévention
L’atelier de formation des formateurs en techniques de prévention et contrôle des infections, (PCI) uniformisées a été clôturé le samedi 22 Septembre 2019 à Goma. Cette séance de clôture était consacrée à l’exposé des rapports synthèses des travaux en groupes.
Les participants se sont réunis autour des sujets tels que : la gestion des déchets, la décontamination de surfaces, la désinfestation des injections, la stérilisation des matériels, la tenue des registres de dépistage dans les formations sanitaires. Le représentant du coordonnateur de la riposte, Michel NAGOO SENGI, lui-même président de la sous-commission prévention et contrôle des infections, a loué les efforts du gouvernement et de ses partenaires dont l’OMS, qui veille à la standardisation des mesures préventives pendant cette épidémie d’Ebola.
Cependant, plusieurs problèmes bloquent la réalisation de bonnes pratiques des activités PCI : « 90% des formations sanitaires à KOMANDA sont enclavées, non accessibles suite à leurs positions géographiques dans les milieux insécurisés, l’attachement aux pratiques anciennes et la négligence de certains outils de protection lors des interventions.
Le souhait du ministère
Pour le ministère provincial de la santé, l’application du protocole adapté des techniques de prévention et contrôle des infections dans le milieu hospitalier est une exigence. Pour lui il faut adapter et transmettre le contenu de cet atelier tout en privilégiant le coaching des prestataires locaux dans ce domaine. Cette expérience de standardisation de PCI permettra de baliser certains écarts dans le protocole en utilisation sur le terrain une fois mis en pratique, a déclaré Jonathan KATUMBA expert en PCI de la Sous Coordination de KOMANDA en ITURI.
Présente à l’activité, Dr. Awa NDIR, point focal PCI de l’OMS au bureau régionale à Brazzaville, »pratiquement nous voulons avoir une même compréhension avec les teams leads. C’est pourquoi nous répondons clairement à leurs préoccupations à travers les séances pratiques pour qu’ils puissent aller faire des séances de restitution au niveau de leurs sous-commissions ». Malgré la qualité du travail que les femmes accomplissent dans les activités de la riposte contre la maladie à virus Ebola, leur effectif a été visiblement minime à cette formation, a déploré Dr. Awa NDIR.
Rodriguez KIHIMBA