Le désordre observé à « l’ISP/Machumbi » nécessite un regard soutenu de l’autorité de tutelle !

Plusieurs voix se lèvent contre les désordres observés ce dernier temps  dans la gestion de l’ISP/Machumbi. Qui est situé à Kashebere à la limite du Territoire de Walikale et de Masisi, à environ 100 kilomètres de Goma.

En date du 07 février 2022, le conseil de l’Institut a constaté l’absence  prolongée du Directeur Général qui n’a jamais été à Kashebere où est située cette institution universitaire dans le territoire de Walikale depuis sa nomination en Octobre 2019. Le DG continue à déclarer qu’il ne s’y rendra jamais.

En date du 16 avril, le Secrétaire Général Académique, le Secrétaire Général Administratif et l’Administrateur de Budget ont signé une lettre conjointe informant tout le personnel de  l’ISP/Machumbi de l’absence du DG et par conséquent  il ne peut plus engager l’institution.

Suite au dysfonctionnement  et désordre accru observés  au sein de cette institution, les Députés Provinciaux élus de la circonscription du territoire de Walikale  ont sollicité le ministre de l’ESU au travers leur correspondance  de faire un changement profond du comité de gestion de l’ISP/Machumbi.

Dans le même ordre d’idées, la JEUNESSE BUNAKIMA (Walikale) s’adressant au ministre de l’ESU en date du 27 mai courant, demande aussi le changement du comité de gestion dirigé par le Professeur Olimba Emedi Wa Kalume Kavain,  le  « DG » qui prouve  de ses limites.  

Bien avant, les hommes de Dieu, les cadres et les anciens de Machumbi ont adressé une correspondance auprès du Ministre de l’ESU sollicitant le départ du comité susmentionné.

les causes qui fâchent

Ces différentes correspondances sont consécutives aux situations ci-après observées :

1. refus délibéré du DG à l’occurrence, Professeur Olimba Emedi Wa Kalume Kavain de se rendre à son lieu d’affection à Kashebere dans le Territoire de Walikale ;
2. domiciliation du bureau de l’Institution dans une des chambres de sa maison familiale ;
3. Insubordination à la décision du Ministre de tutelle interdisant l’ISP/Machumbi de fonctionner à Goma ;
4. ignorant les dispositions du Vade-mecum, ainsi que des notes circulaires de la hierarchie, il se permet de prendre des décisions unilatéralement sans que les trois autres membres du comité de gestion ne soient informés ni de près ni de loin ;
5. décisions prises unilatéralement à Goma, mais il signe toujours « Fait à Matchumbi » où il n’a jamais été depuis sa nomination, et il continue à crier tout haut qu’il ne s’y rendra jamais ;
6. dans une réunion de la Conférence Provinciale des Chefs d’établissements de l’ESU Nord-Kivu à Goma, devant ses pairs déclara que, qu’il serait souhaitable que le Ministre de Tutelle puisse fermer l’Institution susvisée dont lui-même est agent. Et pourtant, après le contrôle de viabilité initié par Ministère de l’ESU, l’ISP/Machumbi a été déclarée viable.
7. il se permet de faire payer la prime institutionnelle (Etat) à certaines personnes dont les noms apparaissent sur le listing n’étant pas agents de l’ISP/Machumbi et ne sont pas connues par les autres membres du comité de gestion.
   

Certains agents intimidés et menacés

Voulant lui reproché, suite à sa mauvaise gestion qui dénote une mollesse inouïe et un amateurisme sans précèdent, certains agents de l’ISP/Machumbi sont objets d’intimidations et  des menaces de la part du DG.

Le cas le plus récent,  est celui du Chef de Travaux Kilauri Bitubi Jean, représentant du personnel  de son état, le DG l’a fait arrêté en date du 19 avril 2022 en passant une nuit dans un cachot  à Goma. Il continue à se vanter au travers les messages vocaux qu’il partage partout dans les réseaux sociaux qu’il a fait corriger le susvisé.

Eu égard à ce qui précède, le vœu de tout le personnel de l’ISP/Machumbi est de voir, le Ministre de l’ESU puisse piocher parmi la crème intellectuelle de cette institution des oiseaux rares, ayant des compétences ainsi qu’un sens de responsabilité, afin de conduire cet établissement supérieur et universitaire dont sa portée dépasse les frontières en matière de formation du personnel enseignant.

Eric le Rouge