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Le Braconnage : l’effroyable pratique dans les aires protégées

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Les Rhinocéros du Parc National de Virunga ont presque toutes disparues. Actuellement, dix têtes seulement venues de Zimbabwe se trouvent dans ce lieu touristique de la province du Nord-Kivu. Selon Gédéon Bakerety, chargé de communication à WWF, (une organisation internationale spécialisée dans la protection de l’environnement), « ces animaux sont recherchés à travers le monde. «  Un kilogramme d’ivoire d’éléphants coute 2 100 dollars dans les pays asiatiques. Une corne coute 50 000 dollars et un seul éléphant peut nourrir 5 000 ménages », explique tristement ce défenseur de l’environnement se réjouissant tout de même de la saisie de trois tonnes d’ivoires par les autorités congolaises dans le combat de la protection de ces espèces rares qui, parfois se trouvent seulement dans les parcs congolais, vue son environnement atmosphérique.

Pour lui de dire encore aux journalistes dans cette conférence de presse  que : « 2018 est déclarée une année de  Zéro braconnage dans les aires protégées ». Dans sa présentation de début de la conférence, Gédéon estime que, « tué un éléphant c’est un crime de l’environnement. Il faut punir les auteurs ».

 

Des animaux trop avantageux

A part la contribution des activités touristiques que peut apporter la visite des espèces se trouvant dans le parc, ces animaux présentent plusieurs autres avantages surtout dans le renouvèlement de la végétation en ce moment où le réchauffement climatique bat record. « La défécation des éléphants permet au renouvellement de la foret. Les poissons consomment aussi les déchets déposés par les hippopotames ». C’est pourquoi, le lac qui a trop d’hippopotames doit aussi avoir trop de poissons. La liste de ces avantages n’est pas exhaustive, seulement ce qu’il faut savoir est que, le braconnage, qui est le fait de chasser un animal dans l’objectif de le manger est un crime environnemental.              Le souci est d’arriver à une société sans braconnage, cela lorsque les traces ne seront plus visibles, les animaux ne seront plus vendus… Dans cette lutte Gédéon demande la contribution des autorités aéroportuaires pour arriver à dénoncer toute circulation des viandes, ivoires…. à condition qu’elles soient dotées des appareils « GPS » pour une détection facile de ces faits.

Flambeau de l’Est

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