Souvent, « l’institut Mont Goma » organise des réunions des parents. Celle du 30 septembre dernier a porté sur le bilan de l’année 2017-2018. Dans son mot d’introduction, le préfet annonce la réussite de quatre (4) finalistes de la section littéraire dont la première Kahambu Mugosy Miriam a obtenu 78 % aux examens d’Etat de l’année passée. Cette fierté a trouvé l’assentiment des parents, qui, selon le préfet contribuent à la construction de l’école. Malgré cela, Mot Goma comptabilise cette année 701 élèves au lieu de 832 de l’année passée. Pourquoi une diminution de plus de cent (100) élèves ?, s’interroge le président du comité des parents, le modérateur de la rencontre.
Cette diminution pourrait avoir des effets sur la prise en charge des enseignants et surtout sur la qualité des enseignements. C’est pourquoi, dans cette rencontre, il a été proposé l’augmentation de 0.5 $ pour que l’école arrive à payer ses enseignants, comme l’année passée.
Après une longue discussion avec les parents, il a été convenu de payer 15 dollars au lieu de 14.5 dollars le mois. Cette situation a réjouit plus d’un parent qui se sont exprimés de la sorte, « pour ajouter 0.5$, il fallait appeler les parents, ce qui ne se fait pas dans plusieurs écoles en ville ».
Le prix de la rigueur
Le départ des élèves de l’Institut Mont Goma pourrait se justifier par : « la rigueur du corps enseignant ». Pour certains parents, la cause peut être, le fait de chasser les élèves au début de l’année, mais aussi, le manque de suivi des parents sur leurs enfants. Pour mettre de l’ordre cette année, un enseignant d’informatique a été radié de ses fonctions suite à la non correction des copies d’examen et à la cotation fantaisiste. Autre indice de la rigueur, les faux parents ne sont pas acceptés à Mot Goma comme dans plusieurs écoles périphériques de la ville. Une fois amené, le parent doit décliner son identité se trouvant sur une page du cahier de communication de l’élève, l’adresse et l’identité de l’élève.
Pour que l’élève ne soit pas chassé, la dérogation doit arriver bien avant la date limite de l’exécution de la décision, assure monsieur le préfet. Une stratégie pour découvrir les d’élèves récalcitrants est mise en place. Ces élèves présentent des cotes variables : 60% à la première période, 55% à la deuxième période puis 35% aux examens, car il y a mixage des élèves dans différentes salles de classe. Et pourtant un élève intelligent doit avoir les pourcentages évolutifs et non régressifs.
Flambeau de l’Est