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Les opportunités de formation divisent les journalistes à Goma!

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Une division flagrante s’observe  ce dernier temps dans la corporation qui réunit les journalistes à Goma en Province du Nord-Kivu. Pour se retrouver sur la liste des journalistes sélectionnés, il faut soit être membre du comité de l’UNPC/Goma ou soit ne pas avoir un point de vue contraire à ce comité, malgré sa gestion.

L’entourage de madame Rosalie Zawadi, présidente de « l’UNPC/NK » ne tarde pas à supprimer les noms des journalistes sur la liste des invités à une formation, une conférence, donc  une opportunité des hommes des médias lorsqu’une rumeur circule sur une probable critique du comité de gestion de « l’UNPC/Goma ». Cette dictature qui pointe à l’horizon dans la corporation des journalistes à Goma fait ses  dernières victimes à la formation de la « GIZ » Co-organisée dans le territoire de Kalehe (Idjwi) avec l’Union Nationale de la Presse du Congo « UNPC/Nord-Kivu ».

Personnellement, je n’ai pas besoin de participer à la prochaine formation de la « GIZ », Organisation Internationale de Droit Allemand, projetée du 23 au 28 mai à IDJWI-Nord, bien que participé activement  dans la proposition des thèmes, voire du lieu et de la date de la dite formation. Ce que je reproche dans l’organisation de cette dernière formation, c’est le jeu de pingpong opaque car   ces deux organisations partenaires se jettent malheureusement la responsabilité de choix des journalistes invités.

Pour Freddy Bikumbi, membre du service communication de la GIZ[1], « c’est « l’UNPC » qui fait la sélection des journalistes et à elle de nous présenter la liste des journalistes retenus », disait-il dans « GIZ Journalist group » sur whatsapp. A lui d’ajouter dans une conversation personnelle, « J’ai validé ce qu’on m’a proposé à l’UNPC ». Ce journaliste de bonne moralité aussi  n’est pas resté indiffèrent de constater que mon nom a été cité dans un article critiquant la gestion de l’UNPC. Ce qui serait  à la base de l’annulation  de ma participation à cette formation, ajoute un autre journaliste trouvé au bureau de l’UNPC.

A ce qui me concerne la « GIZ » est logique, comme une Organisation Internationale, c’est légitime pour elle de laisser cette tâche à son partenaire, « UNPC », une structure locale qui connait nommément et physiquement les journalistes. Cependant, « l’UNPC/Goma » au lieu de publier la liste des journalistes retenus  dans le groupe des journalistes bénéficiaires des activités de la « GIZ », seuls ceux  qui se trouvent à Goma sont malheureusement exigés de passer au bureau de « l’UNPC » pour aller constater leur absence humiliante sur la liste, et pourtant ceux qui viennent de l’intérieur reçoivent  seulement un message de participation à la formation.

Une fois au bureau de « l’UNPC/Goma », des journalistes crient sur moi en disant que « tu as été cité dans un article qui  a critiqué « l’UNPC », tu es mal vu ici », me disent-ils. Ne me reprochant de rien « je suis allé voir si mon nom se trouvait sur la liste de la formation de la GIZ ».

Poliment David Mahamba[2], petit-frère de madame la présidente qui fait la permanence au bureau de l’UNPC/Goma dira  en me montrant les listes que, « même si Freddy nous jette la responsabilité de la sélection, c’est la GIZ qui a sélectionné les journalistes qui vont participer à cette formation », explique-t-il  tout en s’excusant de ne pas me retrouver sur la liste, et pourtant j’ai suspendu toutes mes activités pour venir vérifier si mon nom se trouvait sur la fameuse liste, afin de signer mon acte d’engagement pour mériter l’invitation de la GIZ.

Lorsque ce jeune me montre la liste je serai curieux de constater que, « les membres de « l’UNPC » sont plus nombreux sur la liste des journalistes participants à cette formation. Comme si la formation était destinée pour seuls les membres de l’UNPC ». Visiblement je pouvais voir les noms des membres du comité de l’UNPC suivants : « Rosalie Zawadi (Madame la Présidente), Valery Mukosa Senge, (commission de discipline), Gode live Uwimana (chargée des finances), Alain Wandimoyi (commission de discipline), Jonas Badera (membre de l’intendance) et d’autres qui viennent de l’intérieur sans tenir compte de la représentation des médias pour faire participer tout le monde afin d’élargir la communication sur les activités de la GIZ dans la région.

Les médias invités Fréquence Pourcentage
UNPC 8 28.57
Autres médias 172 ??????
Total 28 100

 

Ce petit tableau stipule que le Nord-Kivu pour la formation de la GIZ d’Idjwi  n’avait que  28 places qui devraient se distribuées  à 180 médias de la Province du Nord-Kivu, mais  l’UNPC  après notre enquête  a pris 8 places qui équivalent à 28.57 %. Donc à elle seule, l’UNPC  occupe la totalité et plus de pourcentage à cette formation. Comme l’écart est très significatif on peut dire que les formations organisées par l’UNPC, elle les fait pour les membres de son comité et non aux médias du Nord-Kivu[3].  

 Les indicateurs des conflits observés à l’UNPC/Goma

Plusieurs sont les facteurs, les germes des conflits qui sont visibles à l’œil nu dans le fonctionnement de « l’UNPC/Goma », pourtant organisme fédérateur de tous les  journalistes en Province du Nord-Kivu. Bien qu’arrivés à ces postes par des élections souvent irréfléchies, le comité de l’UNPC/Goma est composé des membres d’une même communauté  qui s’accaparent de toutes les  opportunités qui sont distribuées selon leurs appartenances ethniques, ce qui est inacceptable surtout pour les journalistes qui prétendent travailler pour l’égalité des droits de tous les citoyens.

Le deuxième indicateur des conflits observé à l’UNPC/Goma tous les journalistes ayant un autre point de vue contraire que celui de « l’UNPC » sont considérés comme des opposants et ne doivent plus bénéficier des opportunités de cette structure même s’ils sont en ordre avec  la corporation.

C’est dans ce cadre qu’un groupe des journalistes toujours oubliés dans les activités de l’UNPC ont créé leur propre structure qui a jugé bon d’aller attendre les autorités (sources officielles) à l’aéroport. Curieusement, les extrémistes qui entourent madame Rosalie les appelleront péjoriquement, « les JAPA », donc des journalistes au pied de l’avion et pourtant une réponse au rejet  qui caractérise certains membres de l’UNPC qui veulent se retrouver dans toutes les opportunités  de cette structure unique des journalistes. Certains membres de cette nouvelle structure des journalistes réclament qu’ils sont momentanément retirés dans les groupes de l’UNPC, bien qu’ils soient en ordre avec leur organisation.

Certains membres de l’UNPC n’ont pas  honte de  dire qu’un media en ligne n’en est pas un lorsqu’il y a un avantage à ce type des médias, ils appellent leurs blogs, des groupes des médias pour se retrouver dans les critères de sélection aux opportunités.

C’est ainsi qu’ils diabolisent beaucoup de journalistes innocents, comme l’auteur de cet article, «  même si nous n’avons pas ni les mêmes commencements, ni les  mêmes compétences, moins encore une même vision ou un même cursus académique dans ce domaine. Jean Jacques  Rousseau disait un jour  que, « c’est dangereux de vivre avec de compétences dans une société des complexés [4]».   

Je nous supplie tous

Loin de la vantardise, loin de parler de moi-même, loin de vouloir nuire à quiconque, bien que simple et disponible à collaborer même avec les plus petits, j’aime travailler en toute liberté, en toute indépendance en disant au moins la vérité.

Mais dans les limites de l’identité, prônée en Interactions et Communications, je ne suis pas obligé d’être aimé par tout le monde, mais je sais que je suis parmi les journalistes bien cultivés de Goma, du pays , voire d’Afrique. Car je suis parmi les 100 journalistes soutenus par la Banque Mondiale en 2018 où la RDC n’avait que rangé quatre personnes (un  de  Bukavu, deux autres  de Kinshasa et votre interlocuteur pour représenter le Nord-Kivu), nous en avons un diplôme.

Aujourd’hui, bien que licencié en journalisme avec une expérience non négligeable où j’ai obtenu 12 statuts de cette unique profession, j’oublie parfois mes droits, mes compétences  au nom de la paix. Mais ce qui se passe actuellement  à l’UNPC/Goma nécessite un audit interne et externe pour mériter la confiance non seulement des « journalistes  membres  », mais aussi des partenaires externes pour ne pas soutenir une gestion tribocratique (le tribalisme en outrance) qui laisse des victimes, des blessures internes dans les rangs des journalistes que nous sommes.

Pour la GIZ et autres organisations partenaires, c’est bien de travailler en partenariat avec « l’UNPC », mais c’est mieux de travailler directement avec les médias qui peuvent s’engager personnellement à élargir votre communication car « l’UNPC » n’a pas son media et tous ses membres ne sont pas vraiment journalistes.

A l’UNPC/Goma de savoir ses membres, differencier la gestion de son comité de gestion et la représentation des journalistes (médias) dans differentes organisations. Mais aussi de savoir que la communauté des journalistes à travers le monde a toujours été caracterisée par la liberté d’expressions et d’opinions, l’UNPC ne doit pas donc réagir à tous les propos proliférés contre elle, mais elle doit capitaliser les critiques  surtout objectives, car les conseils s’achètent dans d’autres cieux.

Elle ne doit pas également confondre la gestion de cette corporation à un cabinet politique car les journalistes, avant qu’ils informent ils sont informés et connaissent leurs droits.

Aux journalistes membres et nouveaux venus dans ce domaine, de reconnaitre l’UNPC comme notre unique organisme fédérateur pour être reconnu comme journaliste au pays. Mais pour réclamer nos droits il faut passer par toutes les voies légalement reconnues. Si le changement n’est pas observé on peut initier la signature d’un memo réclamant le départ du comité  en place qui ne veut plus écouter ses membres en détresse.

Cosmas Mungazi , Journaliste victime de tribalisme

Kakolacosmas@gmail.com

+243 990 864 966

[1] Freddy Bikumbi, « GIZ Journalist Group » , discussion du 05 mai 2022 à 14 heures.

[2] David Mahamba , trouvé au Bureau UNPC/Goma  vers 18 heures  du 09 mai 2022 à Goma.

[3] Données obtenues dans « GIZ Journalist Group », administré par  trois journalistes dont un staff communication de la GIZ, Goma, 10 mai 2022 à 18 heures.

[4] Jean Jacques Rousseau, Histoire du Journalisme,  Que sais-je,  paris, 1948

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