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L’attaque contre le M23, l’histoire retiendra!

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L’histoire retiendra que mardi, 08 novembre dernier , les avions de chasse marque Russe des FARDC ont frappé les bases arrières du M23 sur les collines surplombant les localités  de  Chanzu et Musungati  dans le Territoire de Rutshuru.

Ces attaques sont les premières frappes aériennes menées par les avions de chasse de l’armée congolaise depuis leur arrivée le dimanche 05 novembre dernier à l’aéroport international de Goma où toutes les activités liées à la navigation aérienne ont été perturbées.

Une source sur place qui se dit suivre de près cette situation affirme que, « la cible  de ces frappes aériennes est en débandade et le bilan infligé aux rebelles est lourd. Dans leur débandade l’ennemi a fui du côté de Ngugo vers Bukima. Il n’a même pas eu le temps de démonter ses armes. Nous suivons de près la situation », confirme-t-il.

 L’histoire retiendra également que, les rapports entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda sont vraiment  tendus depuis que le pays de Paul Kagame  est cité par les experts des Nations Unies qu’il soutenait « en armes, armées et argent », le mouvement révolutionnaire du M23, considéré par les autorités congolaises comme des terroristes.

L’histoire retiendra dans ce contexte que, lundi 7 novembre, un avion de chasse congolais a violé l’espace aérien rwandais sans intention  d’attaquer,  selon les autorités congolaises, bien que provoquant la colère des autorités Rwandaises.  Qui ont protesté dans un communiqué, voire par une correspondance au ministère congolais des affaires étrangères considérant que « c’est  une provocation dangereuse et grave, tout en  rappelant que des bombardements venus du sol congolais avaient visé en mars, mai et  juin 2022 le territoire Rwandais ».  

Plusieurs conséquences sur le terrain

Dans tous ses carneaux de communication virtuelle , « l’Institut Français de Goma »  annonce  la fermeture  de ses portes pour une durée « indéterminée ». La dégradation sécuritaire parmi les causes de cette décision. Bien que ce centre d’échange culturel a permis à plusieurs artistes locaux de s’exprimer vers un public international,  se plaignaient déjà certains bénéficiaires de ses activités.

De cette même manière, l’histoire retiendra que, la correspondante de l’Agence  de Presse Britannique, « Reuters », ancienne de la Radio France Internationale, la fameuse Sonia Rolley a été  conduite manu militari à l’aéroport International de NDJILI pour quitter le pays. Avant son expulsion  la journaliste Sonia Rolley, correspondante de Reuters était invitée le matin de ce mardi à la Direction Générale des Migrations « DGM/RDC »  où elle a été détenue puis  conduite à l’aéroport pour son expulsion sans dévoiler  au public les motifs de son expulsion.

L’histoire doit retenir que,  la RDC et en guerre  contre le M23,  soutenu par l’armée rwandaise  et tout congolais doit être vigilant car  « nous n’avons que ce pays comme bien commun », disait le Général Sylvain Ekenge, Porte-parole du Gouverneur Militaire du Nord-Kivu, le Lieutenant Général , Constant Ndima dans un point de presse d’il y a si peu.

Eric le Rouge

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