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Des pasteurs trop médiatisés se réjouissent de l’arrestation de leur collègue accusé de kidnapping des enfants à Goma !

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Le pasteur responsable de l’Eglise chrétienne pour toutes les Nations (ECN-Emmanuel), Constant Jean Omari, est détenu depuis le mardi 4 octobre 2022 dans la Prison Centrale de Goma (Munzenze) en Province du Nord-Kivu, après audition et une nuit d’incarcération à l’auditorat militaire de garnison. Dady Jean Omari comme il s’appelle dans ses prédications toujours médiatisées est parmi les leaders religieux, bien connu en ville, il a été interpellé, depuis vendredi 31 septembre dernier, par le commissariat urbain de la police, cité dans un dossier de kidnapping des enfants.

Cependant, l’arrestation de ce serviteur de Dieu est une fête pour d’autres pasteurs qui le considèrent comme concurrent de taille dans la sensibilisation médiatique des croyants.  Dans sa prédication le mercredi  05 octobre à la Cité de Refuge, le nom de son église, le pasteur Jules MULINDWA  se réjouit  de l’arrestation de Jean OMARI,  en disant que, « tout ce dont il est accusé est vrai et sans contradictions. » En indiquant sans crainte d’être interpelé comme renseignant  toujours dans sa  prédication que, «  pour ce cas les plaignants sont disponibles, différemment  à son cas lorsqu’il a été conduit à la prison centrale de Goma ».

Réagissant aux propos du pasteur Jules Mulindwa trois internautes disent  successivement que, « Tout le monde sait que celui-là (Jules Mulindwa)  possède une tête bougée (pas trop normale), et  personne ne peut suivre ce qu’il dit ».

Le deuxième indique que, « tous sont les oiseaux de de même plumage. Lui-même là  (Jules)  avait kidnappé un artiste qui avait chanté contre lui une chanson devenue virale au Kivu ». Avec comme intitulé : « Famille munanitoka » ?? Famille mukoooo ?? Famille munanitoka ? », Ces périphrases qu’il a toujours lâchées lors de ses prédications pour interpeller son public à l’interaction.  L’histoire est têtue, conclut cet internaute sur le compte d’un journaliste habitué à partager ses informations sur sa page Facebook !!

Toujours pour cet internaute, « Juste que Mulindwa avait bénéficié de la médiocrité des instances judiciaires corrompues. Laissons la justice faire son travail. Nakumbuka tulikuwaka tushapanga kuenda bomola ki bâche kya Jules bakatutiliya pale G.R. Aache domo naye ni bandit. »  En français, « je me souviens lorsque nous voulions aller détruire l’église en bâche de Jules, on y avait placé des gardes républicains. Qu’il cesse de parler, il est aussi bandit ».

Pour le dernier internaute qui dit en Kiswahili que, «  Yesu nasema cela muta watambuwa kwa matendo yao! Naam wamekuja kwa jina la Yesu manabii wa uongo” . En Français, “Jesus a dit que, plusieurs viendront à mon nom. Mais les connaitrez à partir de leurs actes. Ce sont des pharisiens, de faux prophètes.” 

La volonté de la population

A partir de cette enquête réalisée sur le net, les internautes qui ont réagit au dossier du pasteur Omari, à part la poignée des gens ( journalistes surtout ) compatissent avec le serviteur de Dieu; mais ses collègues pasteurs souhaitent qu’il paye de ses actes devant la justice. « Des gens comme ça ne sont pas à libérer. Et si vous les libérez alors vous êtes complices tous ensemble des kidnappings » a-t-il indiqué Jules Mulindwa dans sa prédication en swahili devant tous ses fidèles tous enthousiasmés.

Curieusement,  des révélations ne cessent de jaillir en  ville de Goma, pointent des doigts certains personnalités, les accusant d’avoir signé des contrats avec des réseaux de trafiquants en vue d’envoyer les enfants congolais en Europe.

La liste non-exhaustive circule sur la toile contenant une vingtaine de noms des enfants victimes kidnappés dans la ville de Goma, et ladite liste pourrait s’alourdir car tous les parents ayant perdu leurs enfants n’ont pas encore mis  les noms de leurs enfants sur ce fameux document.

Concernant le Pasteur Jean Omari, il se trouverait à la prison centrale de Munzenze car l’auditorat de garnison de Goma a indiqué son nos amis de la Radio Okapi  qu’un mandat d’arrêt provisoire a été signé par le procureur pour le garder à la prison centrale, en attendant la fixation de son dossier au tribunal militaire près l’auditorat de garnison.

Cosmas Mungazi

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