Dans une conférence débat organisé ce 1èr mars 2022 à L’Université des Hautes Technologies des Grands Lacs, « UHTGL », le Club RFI, la Monusco, Section Droits des Femmes et le Collège des étudiants au Nord-Kivu ont échangé avec les étudiants des universités de Goma sur les méfaits des abus sexuels sur la femme dans la société. Leurs interactions ont permis aux étudiants de prendre l’engagement d’être ambassadeurs et sensibilisateurs de cette thématique dans les universités pour son éradication effective dans les institutions superieures et universitaires en Province du Nord-Kivu.
Dans la grande salle de « l’UHTGL » une bonne dizaine des étudiants des universités de Goma ont pris part à la conférence débat portée sur « les abus des violences sexuelles dans le milieu universitaire », Co-organisée par le Club RFI, le Collège Provincial des étudiants en partenariat avec l’Université des Hautes Technologies, « UHTGL/Goma ».
Ces formes des violences se pratiquent dans les universités beaucoup plus entre les étudiants et les enseignants lorsque les premiers ont peur de dénoncer comme tout apprenant, les étudiantes ont peur d’échouer. De cette manière déclare madame Charlotte, la chargée des droits des femmes à la Monusco/Goma, les droits des femmes en général et des étudiantes en particulier sont du jour au jour piétinés. Et pourtant, pour cette activiste de droits des femmes, les étudiantes devraient arriver à dénoncer pour que les bourreaux soient déférés en justice, afin de combattre efficacement ce fléau dans les universités.
Cependant ajoute madame Anny aussi de la Monusco que, « les filles doivent aussi contrôler leur comportement pour ne pas se chercher à se rendre victime car parfois l’habillement est un élément déclencheur des violences sexuelles ». Pour elle, l’habillement compte aussi sur la dignité et la protection d’une femme, il peut leur épargner des menaces des violences sexuelles.
L’attitude des autorités académiques
« Éduquer une femme c’est éduqué une nation », c’est la phrase qui a ouvert la conférence débat par un membre du Club RFI dans sa modération présentant ainsi les différents personnages dont les autorités académiques de l’UHTGL.
Répondant à la question de savoir « est-ce-que les violences sexuelles se pratiquent dans cette université ? », le secrétaire général académique, le Chef de Travaux Justin Bahati s’exclame en disant que, « si seulement un seul cas se produit au sein de mon université directement moi-même je serai l’avocat et accompagnateur de la victime dans toutes les instances de la justice. Car on doit combattre ce fléau pour la liberté et les droits de nos mamans à travers nos étudiantes ».
C’est pourquoi précise la porte-parole des étudiants au Nord-Kivu, « si cette activité s’effectue aujourd’hui à l’UHTGL, comme l’une de nos universités viables c’est pour susciter cette prise de conscience de tous pour porter très haut la voix contre les différentes formes des violences sexuelles dans les universités.
Les méfaits des violences sexuelles
En prenant la parole Madame Charlotte de la MONUSCO a montré aux étudiants quelques méfaits des relations sexuelles indésirables qui sont la forme propre des violences sexuelles. Pour elle, ça fait mal lorsqu’on maltraite une femme pour l’obliger de faire l’amour sans son consentement. Même dans la famille si l’épouse n’est pas prête ou bien elle ne se sent pas bien pour passer à l’acte, il ne faut pas la forcer pour cela ; c’est une forme des violences sexuelles.
Pour madame Charlotte, voici les choses qui abusent la vie d’une femme violée. Cette dernière une fois violée est caractérisée par : « la perte de la dignité, manque d’épanouissement et vit une dépendance totale elle sera jamais autonome car elle se verra toujours comme un vaut rien ou une femme stupide ».
Justin Itongwa